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(221 ) vîmes encore une pyramide fort grande, mais si fruste que dans tout autre pays que l’Égypte, à la grande distance d’où on la voit du Nil, on la prendroit pour un monticule : une lieue plus loin il y en a encore une et plus grande et plus déformée. Les petites isies qui sont à cette hauteur étoient couvertes de canards, de hérons, et de pélicans. % Vers le soir, nous vîmes la pyramide de Medoun, entre les villages de Rigga et Caffr-êl-Risk (voyez pi. XXVI, n° 2 et 3). Nous arrivâmes dans la nuit à Zaoyé. Le général Belliard m’offrit obligeamment de partager sa demeure: c’étoit bien partager un infiniment petit; nos lits occu-poient toute notre chambre; on les ôtoit pour mettre la table, et on ôtoit la table lorsque nous avions quelque toilette à faire. Cette association fut aussi heureuse qu’étroite, car nous ne nous quittâmes plus de la campagne ; je desire qu’il ait conservé de moi un souvenir aussi agréable que celui que m’ont laissé sa douceur, *9