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( «9-) * plusieurs parfaitement gangrenés, et d’autres sans signes extérieurs : j’ai ouvert trois de ces derniers, et j’ai remarqué que les parois des intestins et de l’estomac étoient couvertes d’un mucus jaunâtre ; les glandes conglobées étoient très dures, et avoient biçn diminué de leur volume. ' Les remedes qui ont le mieux réussi pour la guérison de cette maladie ont été les l'axatifs,les diaphoniques, et les antiseptiques. Je commençois le traitement par prescrire les purgatifs ; ensuite on continuoit avec les potions sudorjfiques camphrées , les tisanes sudorifiques nitrées, et des lavements jusqu’à ce que la fievre passât : cette terminaison avoit lieu par les sueurs , et les selles abondantes ; après cela, il restoit à faire disparoître le bubon, et on l’obtenoit par la voie des émol-• lients : j’ai tenté de le résoudre, mais il ne m’a jamais été possible. Il est utile de faire connoître que les émétiques, les saignées, et les vésicatoires, qui paroissoient être indiqués, n’ont jamais répondu à mon attente. Je n’ai pas voulu ordonner l’emploi du fer et du feu pour extirper le bubon , parceque l’observation m’a appris que ces remedes locaux n’agissoient pas d’une maniéré avantageuse. Je dois observer que la partie thérapeutique de riés observations qui est très peu étendue ne se ressent que trop des circonstances au milieu desquelles je me trouvois , et où tout ne concouroit pas à assurer m^ succès. Ainsi il est possible qu