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( 29 ) buser des spiritueux, Les auteurs sont remplis d’observations sur les funestes effets de ces boissons , et nous en avons nous-mêmes tous les jours des exemples. Mon collègue et ami Carrié me rapportoit encore dernièrement que deux hoftimes robustes étoient morts sous ses yeux le troisième jour d’une dyssenterie bénigne, pour s’être gorges d’eau-de-vie. «Dans toutes les» maladies, l’indication principale à remplir est de combattre la cause matérielle à laquelle elle doit son existence? La dysenterie dont je viens de parler étoit, ainsi qu’on l’a vu, eptretenue par un étatgastriqqe ; et comme cet état se montrait constamment, quoiqu’avéc Ses modifications, à différentes époques, on ne pouvoit en aucun temps se dispenser d’employer les moyens propres à évacuer les premières voies : seulement on devoit apporter quelque attention dans le choix de ces remedes. Il n’étoit pas indifférent d’employer dans le commencement les vomitifs ou les purgatifs : ces derniers rendoient toujours la maladie longue , et difficile à guérir, lorsque l’on n’avoit pas soin dé faire précéder l’usage des premiers. L’ipécacuanha administré seul étoit alors suivi du plus heureux succès: vers le milieu de la maladie, il falloit lui joindre quelque substance capable de mener par le bas; et sur la fin les purgatifs suffisoient quelquefois pour compléter fe guérison, sur-tout lorsque l