( 27 ) percevoit aucun changement dans Tétât du malade, on devoit augurer que la maladie seroit Ion» gue : alors quelle série de chances on avoit à courir ! que d’obstacles à surmonter ! que d incommodités à éprouver pour parvenir à la gué-ris«n ! D’ailleurs, cette maladie, sans être bien dangereuse par elle-même, pouvoit le devenir à raison de cet affoiblissement général, qui augmentait quelquefois dans une progression rapide, et laissoit le corps ouvert à toutes les impressions. Les intestins, après des efforts trop long-temps continués, perdoient enlib leur ton naturel ; le mucus qui les revêt d’ordinaire n’existoit plus, et la membrane veloutée, altérée en différents endroits , les exposoit sans défense à l'action d’une cause irritante ...