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( i5 ) contre-indiquée chez nos militaires affoiblis parles travaux d’une longue guerre. Les saignées locales, que nous n’avons pu administrer jusqu’ici, pourroient l’être d’une maniéré plus sûre et nqn moins avantageuse ; du moins ayons-nous en notre faveur l'exemple des habitants du pays qui les pratiquent avec succès au grand angle de l’oeil : dans cette maladie elles modéreroient dp, moins la violence des symptômes, lorsque l’inflammalion est pleinement établie , et qu’elle doit nécessairement parcourir toutes ses périodes. Jusqu’ici nous nous sommes bornés à éloigner de l’œil toutes causes irritantes, et sur-tout la lumière. Lorsque les douleurs sont «très vives, nous appliquons quelques substances émollientes, mais avec ménagement, parceque le • relâchement qu’elles introduisent rend l’engorgement très opiniâtre, et retarde beaucoup la guérison. L’application d’un vésicatoire derrière la nuque est d’ailleurs plus avantageuse dans ce cas, sur-tout lorsque la douleur n’est pas bornée à l’œil, et qu’elle occupe la plus grande partie de la tête. Dès que l’inflammation commence à diminuer d’intensité, nous en venons à l’usage des collyres résolutifs que nous rendons de plus en plus forts, et avec lesquels nous achevons la cure. Lorsqu’on a reconnu par les signes ordinaires que l’ophtalmie est gastrique, il faut en venir le plutôt possible»aux évacuants. J’ai déjà observ