(95 ) Le i" prairial on battit la générale à neuf heures du soir, et l’armée quitta le camp, qui étoit resté pendant soixante jours au sud d’une petite chaîne de collines parallèles à la mer, à mille ou douze cents toises de la place d’Acre. , Le 2 , à une fleure et demie du matin, je trouvai l’adjudant-général Leturq, non seulement ordonnant depuis trois jours dans Haüffa les dispositions de l’évacuation des blessés, dont quelques Tins étoient attaqués de l’épidémie, mais chargeant lui-même les plus malades d’entre eux sur des bran» cards. Cet officier supérieur fut attaqué au Ivaîre, à son retour de l’expédition, d’une fievre soporeuse très grtPve : à peine l’avois-je guéri qu’il vola à de nouvelles fatigues et à de nouveaux dangers : il ...