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( 85 ) Le 29, je reçus du citoyen Pugnet une lettre du même jour, par laquelle il me peignoit sa situation difficile des couleurs les plus vives, en protestant d'un zeîe dont il a donné en effet des preuves éclatantes. • # • Je répondis à ce médecin le 3o au matin qu’un adjudant-general venoit d’être spécialement chargé de faire évacuer les hôpitaux, et qu’il eiAit à faire iui-même, à la réception de ma lettre, les dispositions les plus actives pour suivre le corps de l'armée, qui devoit passer sous le mont Sarmel rjans la nuit du Ier au 2 prairial pour se diriger vers Jaffa. Avaiÿ de quitter Acre, il me reste p^u à ajouter à ce qui a été exposé ci - dessus sur la marche ou 1 issue de l’épidémie, soit que j’aie parlé d’après mes propres observations, ou plus souvent encore confondu les miennes avec celles des autres,’ en les analysant, pour n’offrir que ce qu elles avoient d utile. Cependant il est à remarquer : i° Qut*l’ambulance d’Acre, quoique désavantageusement placée près d’un marais, et recevant tous les blessés de la tranchée, ffit encore moins encombrée que les autres établissements; 20 ÿine les malades y arrivoient plus directe-meréi et plutôt, à cause du voisinage de la masse de Iparmée; 3° Que les secours, quoique très insuffisants, manquèrent moins qu’ailleurs