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( 74 ) i° En accusant au citoyen S.-Ours la réception : ses lettres, j’ajoutois, après plusieurs instruc->ns sur des details de service qu’il est inutile de rapporter : « J’ai fait saigner avec avantage tout au commencement de la maladie, quand l’inflammation est bien violente, et le sujet robuste; la pléthore gastrique ne m’a point arrêté, et j’ai renvoyé le vomi'lif au lendemain . » 20 J’adressai au citoyen Bruant l’ordre de se rendre au quartier-général... Triste effet de l’éloignement; pn s’occupe souvent avec sollicitude de ceux qui n’existent plias1? 3° J’envoyois au citoyen Emeric, médecin de l’armée, et mon suppléant en Egypte, diverses instructions en réponse aux comptes qu’il m’adres-soit, et dont je renvoie le résumé*à la fin de l’expédition de Syrie, pour ne pas interrompre la • suite de ma narration. Le citoyen Vallat, chirurgien de la dix-huitieme demi-brigade d’infanterie de bataille, requis pour le service médical, m’annonçoit que ^hôpital de Chéif-Amrs étoit dépourvu de médicaments, et de toute espece de^fourniture. La mortalité avoit été de trois jusqu’à six hommes par jour ; lep8, il y avoit soixante-douze à quinze malades, presque tous donnant beaucoup d’espérance de guérison. Le 2i, l’ordre fut donné d’évacuer complètement l’hôpital de Chéif-Amrs sur l’ambulance d’Acre, et d’évacuer journellement ce dernier éta