( 66 ) Les habitants de Jaffa ont fort peu de malades. Je reçus le 11 une nouvelle lettre du citoyen S.-Ours, datëe de Jaffa le 9. Elle m’apprenoit d’abord la mort du citoyen Auriol, et me donnoit l'histoire de,1a maladie de ce jeune médecin, pour lequel j’avois de l’amitié, et dont le caractère ardent, les dispositions cultivées, et les talents bien dirigés auroient pu former un homme très utile à la société. Sa maladie, qui avoit débuté par des nausées, ne fut caractérisée que le troisième jour par l’apparition d’un bubon sous l’aïsSelle droite; le quatrième jour la fievre augmenta vers le soir, et ihparut des pétéchies; le cinquième jour au matin adynamie totale, propagation des taches: maître de sa raison, Auriol pronostiqua avec san^-f...