( 6i ) Tous les faits que j’ai pu recueillir jusqu’à présent paroissent prouver l’existence d'une maladie pestilentielle. L’avis des hommes sensés de ce ,pays est que nous avons positivement la peste, et je ne suis plus éloigné de partage^ leur opinion ; ils ajoutent que ce fléau n’avoit pas paru dans leur contrée depuis quarante ans. Les bubons, il est vrai, ne paroissent guere qu’aux parotides ; mais c’est parceque les malades sont presque tous en bas âge: circonstance, qui, bien que remarquable, ne change rien à la maladie. D’ailleurs deux militaires viennent d entrer dans l’hôpital avec une prostration des forces plus absolue que dans les affections du caractère le plus malin, dépravation ou absence totale des forces intellectuelles, pé...