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( 5r ) Jaffa, et enlevoient les malades du cinquième au sixième jour, et souvent plus rapidement, je ne pus méconnoître le danger de notre position. Cependant , comme j’espérois beaucoup du progrès de la belle saison dans laquelle nous entrions, de la diversion des marches, des meilleurs campements, de l’abondance et de la qualité des vivres, et que je n’étois pas du tout convaincu de la communication très facile, de la maladie, sur laquelle on se livroit à toutes les exagérations de la frayeur, je pris un parti. Sachant combiende presüge des dénominations influe souvent vicieusement sur les tptes humaines, je me refusai à jamais prononcer le mot de peste. Je crus devoir dans cette circonstance traiter l’armée entière comme un malade qu’il est presque toujours inutile et souvent fort dangereux d’éclairer sur sa maladie quand elle est très critique. Je communiquai cette détermination au chef de l’état-major-général, qui, indépendamment de l’attachement particulier dont il m’hchioroit, me sembla devoir être par sa place le dépositaire des motifs politiques qui dirigeoient ma conduite. * Prêsque immédiatement après la prise de Jaffa, Mustapha Hadji de Constantinople, envoyé pour prendre soin des blessés de la garnison, fut arrêté à la hauteur du port. Le général en chef, occupé au moment où on lui présenta ce Turk, me Renvoya; je partageai ma tente avec lui. Le soir d