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Désastre de la âotille. 358 HISTOIRE de Souhama. Les attaquer et les mettre en piècesfut l'affaire d'un instant, pendant lequel le general Friant alla occuper toute la plaine qui séparé le Nil du désert, afin de couper cette retraite aux Mainlouks de l'Elfi, et d’empêcher leur réunion avec Mourad. Ce plan, judicieusement conçu, réussit à souhait; iElfî fut obligé de repasser sur la rive droite du Nil et de retourner dans sa chétive oasis d’Akmim 5 et Mourad, que Ion rencontra le lendemain, n'eut plus d autre asile que la grande oasis, où il se réfugia seulement avec cent cinquante NJamlouk s. Cette victoire, si éclatante par ses résultats, était due tout entière à la sagesse des combinaisons de Desaix, et à la rapidité avec laquelle il s'était transporté de Kous à Syout; mais elle lui coûta cher. Les marches forcées qu’il avait été obligé de faire lui avaient fait abandonner sa flolille entre Kous et Kené ; elle portait presque toutes ses munitions, beaucoup d'objets d’artillerie, les blessés, les malades, et quelques hommes armés. Elle luttait avec peine contre un violent vent du nord, et ne put descendre plus bas que le village de Benouthah. Cependant le furieux chérif Hassan, que nous avons laissé fuyant seul vers la Kuita