Page 334

534 HISTOIRE était remonté au ciel, d'où il allait dirige^ avec plus de certitude, les coups des vrais croyants; ces hommes prêts à se disperser, furent donc encore ralliés, et cherchèrent à exercer de nouveau* ravages sur le Nil, par pelotons isolés, comme sur la rive de Damiette. Tous ces mouvements se trouvaient liés aux efforts que les Anglais faisaient faire aux Turcs. Ceu^|j préparaient un armement considérable dans file de Rhodes , et voulaient donner la main aux Mamlouks delà haute Egypte, par l’entremise des habitants de la Bahyreh. Les Mamlouks, battus sans cesse, et fuyant devant le général Desaix, étaient déjà descendus à la hauteur des Pyramides, lorsque ce concert fut détruit par le général Lanusse, qui dispersa le rassemblement de l’Ange, et par le général Davoust, qui rejeta dans le désert le bey El-Elfi avec ses Mamlouks. de?»v!iîcdu Pédant que ce grand incendie ravageait pendant6ces la surface entière de l’Egypte , depuis les ca-uoubies. taractes jUSqU’à ia mer, la ville du Kaire restait calme , et contemplait avec stupéfaction des événements aussi nouveaux pour ses habitants , habitués à ne voir que les petites intrigues des Mamlouks. Les suites de l’insurrection du 3o vendémiaire avaient laiss