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DE L’EXPÉDITION EN ÉGYPTE. ^5 pour venir au secours d’Acre. Ges deux vaisseaux s’étaient embossés dans la rade , et faisaient tous les soirs un feu terrible sur la gauche de l’armée française. La partie de la ville qui faisait face au camp présentait un angle saillant, au sommet duquel s’élevait une grande tour, contre laquelle furent dirigées presque toutes les attaques; mais, pour les rendre fructueuses , il fallait une artillerie de siège, et l’on était arrivé là avec trois pièces de douze. Bonaparte avait ordonné au contre-amiral Perrée de sortir d’Alexandrie et de porter à Jaffa les pièces de canon nécessaires. Le général d’artillerie Dommartin s’opposait de toutes ses forces à ce que le siège commençât avant l’arrivée de cette artillerie ; mais le bouillant Caffarelli, général du génie , secondant et flattant même l’impatience du général Bonaparte, fit commencer le siège avec ses trois pièces de douze. Il construisit à.la hâte de mauvais chemins couverts, où l’on était obligé de marcher courbé pour n’être pas vu par les assiégés. II établit une batterie de brèche vis a-vis de la tour , sur laquelle il dirigea un boyau de mine. Les assiégés tentèrent, le 6 germinal ( 26 mars), une sortie pour détruire ces travaux préparatoires. Ils furent vigoureusement re- Premicrs travaux du sicge. Sortie des assiégés pour les détruire