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DE L’EXPÉDITION EN ÉGYPTE.' 201 En conséquence , la division Menou , commandée par le général Vial, fut placée entre la divion Reynier et le camp. Pendant ce temps, les généraux Bon et Rainpon se dirigèrent sur les retranchements, pour les attaquer par la gauche; les Mam-louks sortirent au grand galop, pour arrêter ces deux corps et s’attachant à celui du général Rampon qui était le moins nombreux, y causèrent quelque dommage, mais ne purent l'ébranler. Les colonnes firent halte et une grêle de balles repoussa ces Mamlouks sur leur camp, dans lequel les Français entrèrent pêle-mêle avec eux et en firent une horrible boucherie. Une grande partie se jeta dans le Nil pour se sauver à la nage, vers Ibrahim-Bey, mais plongés sous le feu d’un bataillon de carabiniers rangés sur la rive , ils furent presque tous noyés. Ibrahim, témoin de cette défaite, leva aus- v*'Tjf^c sitôt son camp et se retira vers Belbeis, après avoir fait mettre le feu à la flotille des Main-louks, stationnée à Gizeh, composée de plusieurs chaloupes canonnières, corvettes, bricks et une frégate. Pendant la nuit du 3 au 4 thermidor, le dé- D&ordr« sordre amené dans la ville du Kaire, par l’abandon des Mamlouks, en fit le théâtre d