I98 HISTOIRE présenta les Français comme un ramas d'hommes à pied, que la seule vue de leurs chevaux renverserait au premier choc ; il fit ensuite camper ses Mamlouks tous en masse, sans or-dre, sur la rive occidentale du Nil, près le village d’Embabeh, une demi-lieue au-dessous de Gizeh. Lui-même planta sa tente à l’ombre d'un grand sycomore très-remarquable dans cette plaine. Son camp, ainsi disposé, se trouvait exactement en face de celui d’Ibrahim-bcy, qui était, ainsi que je l'ai déjà dit, sur la rive orientale, le long des maisons de Boulak. Mourad bey attendit les Français dans l’intention de les attaquer le premier, dès qu’il les verrait paraître. ï'i-che Ceux-ci marchaient à très-petites journées, de i'atir.cc , !o ^ « , en remonta...