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DE ^EXPEDITION EN EGYPTE. idt suivi pendant son règne en France. Déjà, il faisait à Malte, un essai de l’exercice de la souveraineté. Il publia avec un grand appareil deux actes renonciation qu’il trouva dans les archives de l’ordre, et actesd"°uvc'* qu’il dénonça comme attentatoires aux droils ’deffiw;* des nations. Ces deux actes_, passés depuis peu de temps entre l’empereur de Russie et le grand-maître, avaient pour but l’établissement de deux grands prieurés, l’un sous le nom de Grand-Prieuré de Russie, et l’autre, sous celui de Grand-Prieuré de la Religion grecque; ces deux actes furent présentés comme donnant la preuve des intentions de la Russie de s’emparer de Malte, d’où s’ensuivait qu’en occupant cette île, Bonaparte n’avait fait que déjouer une intrigue diplomatique, et prévenu la prise de possession par les Russes. Mais, en supposant vraie cette prise de possession,ce qui n’était cependant dit,ni dans les traités patents, ni dans les articles secrets, du-moins elle eût été basée sur le consentement mutuel et libre des parties contractantes, sans que la Russie eût déployé aucun appareil de force. Bien plus, l’empereur qui se déclarait le protecteur de l’ordre, et qui en relevait léclat en l’introduisant dans ses Etais, lui assurait tome T. i