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,56 histoire une nomination de commissaires pour régler une convention définitive. Le 20 prairial (12 juin), le grand-maître ayant invoqué la médiation de 1 Espagne dans la personne du chargé d affaires, le sieur Aruati, et voulant d'ailleurs se rendre les Français fa-vorables, s'empressa de mettre en liberté les chevaliers détenus, et nomma Bosredon Ran-sigeat, à la tète de la députation chargée de régler la convention ; Bonaparte, de son côté, désigna pour la même mission, le sieur Dolo-mieu minéralogiste, ancien commandeur de l’ordre, et le sieur Poussielgue, agent envoyé l’hiver précédent ; et les négociations s’ouvrirent. Mais, pendant les conférences, un événement inattendu faillit tout rompre. c°™ Les habitants de l île réfugiés, voyant qu’on *deMahc?n se rendait sans combattre, qu’on avait fait sortir de prison les chevaliers patriotes français» crurent que le grand-maître était trahi et vendu par le parti dévoué à la France. Us coururent aux armes , se portèrent au palais magistral,-et, dans le tumulte, tuèrent deux chevaliers et en maltraitèrent plusieurs. Mais les négociateurs surent apaiser ce mouvement, et la convention ayant été réglée, fut portée au général en chef, à bord du vaisseau V Orient, où elle fut terminée et ratifiée le 24 prairial ( i3 juin)