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AN IX (1801). 377 cavalerie. Les Anglais, dans une position qui n’avoit pas plus de i,3oo toises de développement, avoient leurs deux ailes appuye'es, la droite à la mer, et la gauche au lac Maadiéh, flanque'es par des chaloupes canonnières. Ils avoient e'galement à leur gauche des redoutes construites sur le grand canal d’Alexandrie. Leurs troupes étoient sur deux lignes et leur réserve formée en arrière. Dans cette position leur droite seule étoit attaquable. C’est en effet sur ce point que se dirigèrent les premiers efforts des Français ,' tandis que les dromadaires commencèrent, au cré-puscule , une fausse attaque sur la gauche de l’ennemi. Mais à mesure que les troupes françaises s’en-gageoient sur les diffèrens points de la ligne ennemie , elles rencontroient par tout une si grande supériorité de forces, un feu d’artillerie si bien nourri, si heureusement dirigé, que toutes les tentatives qui lurent faites , ne purent entamer ni ébranler de sa position l’armée Anglaise. Et cependant l’unique espoir de la journée étoit dans un premier choc ! Par une fatalité inconcevable et qui sembloit présager les malheurs de l’armée , la plupart des généraux et des chefs de corps furent blessés au commencement de l’affaire (1) , et les troupes flottoient incertaines et dispersées, sans recevoir d’ordres pour (i)Les généraux Lanusse l Destin, Silïy, Baudot, Jïoussart, Morangier ; les colonels Sarnet, Eppler, ete