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AN VIIÏ ( 1799 )• 285 sance eût été anéantie par l’armée française, s’il n’eût e'te' secouru, aide' dans sa défense, par Sidney Smith , dégagé désormais de toute crainte et jaloux de conserver son indépendance, avoit tourné ses armes infidèles contre ses libérateurs. Le Grand-Visir, dont la mission avoit pour but d’exterminer l’armée française en Egypte , fut obligé d’employer ses forces à réduire un sujet ingrat et rebelle. Ce ne fut donc qu’à la fin de l’automne que l’armée du Grand-Seigneur, forte de60,000 hommes, vint prendre position au camp formé sous Jalfa ; et c’est à cette époque que commence la correspondance entre Kleber et le commodore Sidney Smith , plénipotentiaire du Gouvernement britannique auprès de la Sublime Porte. Mais avant de rapporter les négociations qui ont amené la convention d’El-A’rich, il est bon de revenir un peu en arrière et d’examiner la situation de notre armée. Les Français fatigués, généralement de leur trop long séjour en Egypte , à l’exception d’un petit nombre d’individus , annonçoicnt hautement le <iesir de retourner en France. En calculant les pertes que nous faisions journellement , soit par la peste qui exerçoit ses ravages à Alexandrie , soit par des combats partiels et fréquens, soit enfin par le cours des maladies ordinaires dans les hôpitaux, il étoit facile de prévoir le moment, peu éloigné peut-