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AN VII (1799). 261 » droite et sur la gauche de l’isthme ; quelques cha-» loupe canonnières sont coulées bas ; une frégate » est démâtée et forcée de prendre le large. » Le même jour , l’ennemi conunençoit à man-» quer de vivres. Il s’introduisit dans quelques mai-» sons du village qui touche le fort ; le généralLannes » y accourt, il est blessé à la jambe ; le générai » Menou le remplace dans le commandement du » siège. » Le 12 , le général Davoust étoit de tranchée ; » il s’empare de toutes les maisons où étoit logé 3) l’ennemi, et le jette ensuite dans le fort, après lui » avoir tué beaucoup de monde. Le 22e d’infanterie » légère et le colonel Magny , qui a été légèrement » blessé, se sont parfaitement conduits : le succès » de cette journée, qui a accéléré la reddition du » fort, est du aux bonnes dispositions du général » Davoust. » Le i5,,le général Ptobin étoit de tranchée ; les » batteries étoienl établies sur la contrescarpe, et les » mortiers faisoient un feu très-vif ; le château n’étoit » plus qu’un monceau de pierres. L’ennemi n’avoit » point de communication avec 1 escadre ; il mouroit j) de faim et de soif ; il prend le parti, non de capituler, » ces hommes-làne capitulent point, mais de jeter ses » armes et de venir en foule embrasser les genoux du » vainqueur. Le fds du Pacha, le Kiaya, et deux mille » hommes ont été faits prisonniers. Onatrouvé dan