260 EXPÉDITION EN SYRIE. tueuse, nous dûmes renoncer enfin à tout espoir de prendre Saint-Jean-d’Acre , et nous revînmes le soir à notre camp , le cœur et l’esprit accablés par les pertes irréparables que venoit de faire l’armée. Le lendemain de ce jour, on voulut entamer des négociations avec Djezzar, pour nettoyer la tranchée ; mais le parlementaire ne fut point accueilli la première fois, et la seconde qu’il entra dans la ville, rien n’annonça que l’ennemi voulût consentir à la proposition que lui avoit faite le général Berthier , pour la sépulture des cadavres (i). Le 26 floréal ( i5 mai ), en nous réveillant, nous n’aperçûmes plus les vaisseaux anglais ; ils avoient mis à la voile dans la nuit. Sidney Smith, instruis que les frégates a...