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an vu (i799). m ■ tous nos moyens, l’ennemi avoit de son côté déployé toutes ses ressources, et les renforts qui lui étoient arrivés ont pu seuls sauver la puissance de Djezzar. La division Kleber, restée eu observation à Nazareth , revint au camp le 20 floréal ( 9 mai ). Bonaparte résolut de faire les derniers efforts. « La » victoire , avoit-il dit, est au plus opiniâtre. >» Les troupes de Kleber étoient fraîches en comparaison de celles qui n’avoient point quitté le camp. Le 21 ( 10 mai) , â deux heures du matin, Bonaparte fit donner encore un assaut. 11 fut sans succès. A quatre heures après midi, le général en chef commande une seconde attaque. Yenoux, colonel du 25e de ligne , rencontre le général Murat, au moment où il se rend à la trStnchée, et lui serrant la main d’une manière expressive, il lui dit: « Si Saint-» Jean-d’Acre n’est pas pris ce soir, sois sûr que » Yenoux est mort. » La ville ne fut point prise, et le colonel du 25e tint sa parole. Les résultats de cette journée furent affreux pour nous. Nous perdîmes l’adjudant-général Fouler , jeune homme d’un mérite distingué , tué sur la brèche. Le général Bon fut blessé mortellement d’un coup de feu qui lui traversa le bas ventre , et Vaide-de-camp de Bonaparte, Croisier, par une balle qui lui abyma la jambe. Ce dernier expira dans la traversée du désert, entre Ghazah et El-A’rich. Après cette tentative infruc