ï64 EXPÉDITION EN SYRIE, l’ennemi, jusque dans la tour , qui ne leur offre aucune issue. Kos intrépides guerriers sont contraints de se retirer, et leur retraite étoit difficile. L’adjoint Maiüy, blessé d’une balle qui l’empêchoit de marcher, implora le secours d’un grenadier qui consentit à le transporter sur son dos. Mais celui-ci voyant bientôt que par cet effort généreux il s’exposoit à périr , sans sauver son officier , jeta à terre l’infortuné Mailly, auquel les Turcs vinrent couper la tête ; sort d’autant plus affreux, que sa blessure ne lui ôtant point sa connoissance, il put considérer de sang-froid les apprêts barbares de sa mort.Tclle étoit toujours la destinée de nos soldats lorsqu’ils tom-boient entre les mains de l’ennemi. Jam...