AN VII ( 1798.) g5 un détachement de cavalerie. J’espérois dans cette course approcher les Pyramides et visiter ces monu-mens qui ont vu et verront sûrement encore bien des empires et des siècles se succéder. Nous passâmes le Nil à Rhoda , pour venir coucher à Gizeh. Nous en sortîmes à la pointe du jour, et nous parcourûmes tous les villages qui sont sur la lisière du désert, et où nous pouvions supposer que les Arabes se fussent retirés. Nous ne. les trouvâmes point, quoique le général Dumas eût partagé sa cavalerie en deux pelotons , pour mieux les rencontrer. Nous vînmes jusqu’aux Pyramides , où nous fîmes une halte si courte que j’eus à peine le temps de contempler ces masses de pierres étonnantes et justement célèbres. J'en fis le tour...