AN VI (1798). 83 sabre, de l’autre un troinblon, souvent un géride, et le valet à pied, une carabine. Toutes les armes à leu sont attachées à l’homme ou au cheval, ce qui donne au cavalier une grande facilité pour s’en servir, parce qu’il n’a point l’embarras de les remettre à leur place. Plusieurs Mamelouks portoient des cottes de maille et des casques, non pas à visières, mais défendus par une barre qui protège la figure. Celui que Sulkoswski, l’aide-de-camp, prit a l’affaire d’Embabé, au Mamelouk qu’il combattit, étoit de celte espèce ; joignez à cela une arme tranchante, fragile il est vrai, mais dont les coups sont d’autant plus terribles que la trempe en est plus line. Les Mamelouks parent rarement avec leurs sabres qui se briseroienf...