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( 3i9 ) n’a point de base fixe pour établir la part de la dimi -nution qui doit être attribuée au gaz oxygène , et celle qui est due à la partie du gaz nitreux qui se concentre avec lui. /■ J’apprends par un extrait qui se trouve dans le bulletin de la société philomathique, qui nous est parvenu, que M. Humbold a cherché, par des expériences ingénieuses, à faire disparoître l’incertitude qui provient de la différence qui se trouve dans les gaz nitreux * *, et qu’il a proposé, comme rigoureux , un moyen de déterminer, par ce gaz, la proportion exacte du gaz oxygène , en introduisant plusieurs corrections dans les évaluations ; mais je prouverai, par des expériences dont je m’occupe encore ( i ) avec le citoyen Champy fils , que cette méthode est fondée sur des suppositions qui ne peuvent être admises. L’épreuve par le gaz hydrogène, que l’on doit à Volta, a beaucoup plus de précision , sur - tout lorsqu’elle se fait avec un air de gaz hydrogène \ mais elle exige un appareil compliqué , et le gaz hydrogène peut différer par la quantité de charbon qu’il tient en dissolution, ce qui peut faire varier sensiblement le résultat. Néanmoins cette méthode peut être regardée comme suffisamment exacte lorsqu’on veut comparer simplement différens airs , et qu on se sert pour cette comparaison du même gaz hydrogène \ mais on n’obrient pas la même exactitude lorsqu’on veut déterminer la quantité de l’oxygène. On con-noît avec une précision suffisante les proportions , en poids, de l’oxigène et de l’hydrogène qui entrent dans la composition de l’eau \ mais les rapports des pesanteurs spécifiques des deux gaz ne sont point encore assez bien déterminés , et ils changent trop , par la différence des (') Ces expériences n’étoient pas achevées quand j’ai quitté h Caire , je n’en ai point apporté les notes qui contiennent plusieurs évaluations : j’ai donc été obligé de recommencer ces expériences, *3ue je ne tarderai pas à faire connoître.