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( ) qui doit occasionner, au bout d’un certain temps , une baisse sensible des eaux du lac. L’Egypte demande donc à être considérée dans deux états : le premier, à l’époque où les eaux de l’inondation couvrent le pays '■> le second, lorsque les eaux sont entièrement écoulées. § III- Etat actuel des terres qui avoisinent le lac i\Ien^aleh. Les contours du lac Menzaléh sont en partie stériles et en partie cultivés. Depuis l’embouchure du Nil jusqu’à la bouche Pélusiaque , les langues de terre qui régnent Je long de la mer sont stériles ; la plaine de Péluse et les bords du iac, en remontant vers la province de Char-qyéh , sont un désert. Cette province est inondée par le canal de Mo’éz j Je même canal et celui d’Achmoùm inondenr une partie du canton de Menzaléh. Le canton de Fâreskoùr reçoit les eaux du canal de ce nom. Les presque-îles de Damiette et de Menzaléh sont couvertes de belles rizières alimentées par des canaux d'irrigation qui ont dans leur voisinage des canaux d’écoulement. Le rapprochement des canaux d’Eusab - êl - Kache ( Qassàb èl Qach j et de Douhaz-Sélaméh , à une lieue au d1 ssus de Damiette , m’a donné la clef du système d irrigation suivi dans cette partie , et en même temps la facilité de connoître à-peu-près , sans nivellement , la différence de hauteur des eaux du Nil et de celles du lac. Le premier canal tire ses eaux du Nil , se dirige vers le lac , et n a point de communication avec lui : il est enfermé enrrç des déblais de teire , et fournit, au moyen de coupures > des rigoles pour l’arrosement. Le second communique avec le lac seulement ; il est plus bas que le amal d’Eusab-él-Kache ( Qassâb êl-(/ach ) , sur le coté duquel il vient aboutir , et dont il n est séparé que par une digue de peu d’épaisseur : ce cana