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( si4 ) jusqu’à eux : pour assigner un siècle à ces édifices, il faudroit connoïtre celui où om régné les princes qui les ont fait construire. Peut-être est-il réservé à l’activité des Français de rendre des annales aux Arabes : plus instruits dans leur langue , ils peuvent découvrir des manuscrits qui fixent des époques à leur histoire, et jeter tout-à-la fois des lumières sur la ténébreuse antiquité par la lecture des hiéroglyphes et des monumens, fixer le temps moyen par des recherches littéraires sur le règne des Khalifes, et par-là laisser enfin la part qui appartient aux siècles d’engourdissement où nous avons trouvé l’Egypte , mais que les travaux de l’institut, sous un gouvernement éclaiié , vont sans doute changer en une époque nouvelle , en ramenant les sciences et les arts dans leur pays natal. O B S E R VA T l O N s sur la couleur de la mer ; par le citoyen Costa z. La couleur de la mer n’est pas la même pour l’observateur placé sur le rivage , et pour celui qui est au large. Vue du rivage, elle paroîr verte; au large, elle a une autre teinte , ou plutôt sa teinte n est pas constante; elle est sujette à des variations dépendantes de circonstances que j’ai eu occasion d’apprécier pendant les loisirs de la traversée. Chacun a pu observer que dans certains momens la mer étoit bleue , et rappeloit l’idée d’une dissolution parfaitement transparente du plus bel indigo ; que dans d’autres la teinte s’éclaircissoit jusqu’au bleu appelé céleste. En suivant attentivement tous ces changemens de nuance , j’ai observé que, pendant la première heure de la présence du soleil sur l’horison , la couleur indigo exisroit dans toutes les parties de la mer, et qu’à mesure que le soleil approchoit du méridien, l’intensité du bleu diminuoit, et passoit, par une dégradation uniforme et continue, du bleu indigo à celui qu’on appelle d’outre-