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( iSa ) enveloppe particulière , percés de trous, dont chacun débouche dans une poche ou vésicule * tout l’abdomen est rempli de ces vésicules , qui, en se gonflant > augmentent considérablement le volume de l'oiseau , et le rendent spécifiquement plus léger. Si nous passons à l’examen des différences que l’autruche peut présenter, nous remarquerons, i°. Que ses extrémités antérieures sont, proportionnellement , beaucoup plus courtes que dans les autres oiseaux. ( Il est une autre espèce, qui, de meme que l’autruche , ne quitte jamais la terre , le casoar, dans laquelle ce raccourcissement est si considérable , qu’il ne paroît au dehors aucun vestige d’aile. Le bras n’est cependant pas entièrement supprimé : on en retrouve sous la peau toutes les parties. ) i°. Le sternum de l’autruche est très-petit ; il forme à-peu-près la sixième partie de la longueur du tronc j jl est privé de bréchet : toutefois il esc complètement ossifié, et même assez épais i mais cette grande solidité est employée à supporter 1 une des deux callosités sur lesquelles l’animal s’abandonne dans le repos. La seconde callosité a son point d’appui aux os pubis, qui, à cet effet, se prolongent considérablement en avant. 3°. Le muscle pectoral est encore plus petit que le sternum : à peine en recouvre-1 il le tiers ; le milieu du sternum est rempli de graisse qui forme comme un coussinet à la callosité antérieure. 4°. Les vésicules aériennes ou happlélives du poumon sont considérablement réduites, et pour le nombre, et surtout pour la capacité. p°. On sent bien que l’autruche n’avoit aucun besoin de la fourchette , ou de cet os en forme de V, destiné à prévenir le rapprochement des deux ailes dans les violens mouvemens qu’elles exécutent. Cependant cet os existe ; mais divisé vers le bas , il est sans usage : chacune de ses branches se trouve soudée par son extrémit