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C 143 ; les débris des granits décomposés ne sont imprégnés d'aucun sel. Il pense que tous les faits qu’il a rapportés, et les circonstances qui les accompagnent, sont naturellement expliqués par les variations fréquentes dans l’état hygrométrique de l’atmosphère. Ces alternatives de sécheresse et d’humidité , qui se renouvellent chaque jour , ébranlent peu à peu les molécules , et. finissent par les séparer entièremenr. L’humidité des nuits, entretenue par l’extrême abondance des rosées , est plus sensible dans la région inférieure de l’atmosphère ; elle esc dissipée par une évaporation presque subite , et le dessèchement est encore plus rapide à l’exposition de l’est et du midi. C’est aussi vers le côté du sud-est, et dans la parrie des édifices qui s’avoisine du sol, qu’on remarque les principales dégradations, qui ne s’élèvent pas au-dessus de quinze pieds. Les pierres plongées dans l’eau, ou celles qui sont recouvertes d’une couche de terre, celles aussi qui servent à fermer une enceinte où l’air ne circule pas librement, n’éprouvent point, ou éprouvent à un moindre degré, ces alternatives journalières , et échappent , pour ainsi dire , à cette cause de destruction qui fait disparoîrre les restes précieux des monumens antiques , er les traces de la barbarie du moyen âge. Dans la séance du r» brumaire , le citoyen Geoffroy a lu une note critique sur l’espèce de singe appelé par les anciens Cynocéphale, qui est le même que celui que l’on promène maintenant dans les rues du Caire. Buffon avoit cru reconnoïtre cette espèce dans celle du Mngor; depuis on l’a confondu avec le Papion ouSimia-sphynx. Les seuls des modernes qui aienr observé jusqu'ici le vrai Cynocéphale, n’en ayant pas laissé de description , mais seulement une figure imparfaite , il étoit difficile de distinguer deux espèces qui se rapprochent sous une multitude de rapports : elles ont néanmoins des différences très - remarquables , et le citoyen Geoffroy en fait l'énumération