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( 10O ) jugent avoir besoin , les remplissent de mon J? et courent à Abordage sur Y Italie. Alors le commandant de cette d’jerme, le courageux Morandi, redouble ses décharges à mitraille * mais ayant déjà un grand nombre de blessés à son bord , et voyant beaucoup ae paysans qui vont l’attaquer de la rive gauche , il croit trouver son salut dans la fuite ; il met à la voile ; il avoir peu de monde pour servir ses manoeuvres j le vent etoit tres-iort , sa d jerme échoué. Alors les ennemis abordent de tous côtés i l’intrépide Morandi a refusé de se rendre ; il n’a plus d’espoir : il met le feu aux poudres de son bâtiment et se jette a la nage. Dans le moment il est assailli par une grêle de balles et de pierres , et expire dans les tourmens. Tous les malheureux Français qui échappèrent aux flammes de VItalie sont massacrés par les fanatiques et cruels Arabes d’A amb'o. Cet avantage avoit doublé l’espoir du chérif, déjà il avoit annoncé la destruction des Français comme certaine : il y avoit, disoit-il, un petit corps d’infidèles prè3 de lui, qu’il-alloir écraser. Combat de Cophtos. Assaut du village et de la maison fortifiée de Bcnout. Le iS matin , le général Belliard , après avoir passé le Nil à Elkamouré, arrive près de l’ancienne Cophtos. A l'instant il aperçoit déboucher, tambour battant et drapeaux déployés, trois colonnes nombreuses d’infanterie, et plus de trois à quatre cents Mamloùks , dont le nombre venoit d’augmenter par l’arrivée d’Hassan bey Jeddâoui, qui avoit passé le Nil à Etfou. Le général fait former son carré ( il n’avcit qu’une pièce de canon de 3 ). Une des colonnes ennemies , la plus considérable , composée d Arabes dYamb'o , s'approche: J audace est peinte dans sa marche. A la vrue des tirailleurs français } le fanatique Hassan entre clans une sainte fu* leur, et ordonne à cent de ses plus braves de se jeter sur ces infidèles et de les égorger. Au lieu d'être épouvantés