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( 98 ) détachement de cent soixante hommes de la vingt-uni ème, étoit sorti d’Hesney , et avoir présenté la bataille à cet immense rassemblement, qui avoit été intimidé par l’audace et la valeur qu’on lui opposoic ; qu il les avoit harcelés pendant une heure; que les ennemis avoient préféré la fuite au combat, et avoient forcé de matchs sur Arminte. , . , Tous ces rapports réunis , et le bruit général du pays firent juger au général Desaix que le point de ralliement des ennemis étoit à Sioùrh, en conséquence il rassemble ses troupes , ordonne au général Belliard , qui étoit descendu de Sienne à la suite des Mamloùks , de laisser une garnison de quatre cents hommes à Hesney, et de continuer à descendre en observant bien les mouvemens des Arabes d’Yamb’o qu’il doit combattre par-tout où il les rencontrera. Le ü, le général Desaix passe le Nil , et se porte sur Farchoute où il arrive le 13 , laissanr un peu derrière lui la d’jerme armée 1 ’Italie> et plusieurs barques chargées de munitions et de beaucoup d’objets d’artillerie. L’/tû/ieportoit des blessés, quelques malades, les munitions de la soixante-unième demi-brigade , et quelques hommes armés. 11 marche rapidement sur Sicùth, pour ne pas donner le temps à Mourad bey de se réunir à Elphi bey, et les combattre si déjà cette réunion étoit opérée. Sur la route il apprend , près de Girgé , qu’à leur passage les troupes de iVIourad bey étoient parvenues à faire soulever un nombre infini de paysans, Toujours prêts à combattre les Français dts qu ils faisoient un mouvement pour descendre *, que ces paysans sonr commandés par des principaux cheykfrdu pays, entre autres par un Mamloùk brave et vigoureux, et qu ils sont à quelques lieues de Tannée française. Combat de Souhama. Des que 1 on vit parorre les ennemis , le général Friant forma trois gros corps de troupes pour les envelopper e