/ ( 97 ) que la faim et sur - tout la soif auroient accablés. Mais quelle fut sa surprise de les voir revenir frais et chargés de butin! Un Arabe, que l’on avoit fait prisonnier en entrant dans le désert, avoit conduit la colonne au camp ennemi. Les Arabes d’Yamb’o ont perdu dans cette journée quatre cents morts, et ont eu beaucoup de blessés. Une grande quantité de paysans furent tués dans les déserts ; les Français n’ont eu que quelques blessés. Après le combat d’Aboumana , le général Friant continue sa route vers Girgé, ou il arrive le 3 ventôse. Il y laisse un bataillon de la quatre - vingt - huitième fous les ordres du chef de brigade Morand i et, deux jours après, i! se porte à Farchoute, d’où il renvoie les deux bataillons de la soix...