( <;6 ) chevaux, et de la perception des impôts en argent dont on avoit le plus grand besoin. Après le combat de Léné, les Arabes dYambo se-toient retirés dans les déserts d Aboumana ; leur chérif Hassan , fanatique exalté et entreprenant , les entrete-noit dans l’espoir d exterminer les infidèles aussi-tot que les renforts qu’il attendoit seroient arrivés. Provisoirement il mettoit tout en œuvre pour soulever tous les vrais croyans de la rive droite. A sa voix toutes les tetes s’échauffent, tous les bras s arment j déjà une multitude d’Arabes est accourue à Aboumana. Des Mamlouks fugitifs et sans asyle s’y rendent également. L orage grossit. Les belliqueux habitans de la rive droite vont éprouver a leur tour ce que peut la valeur frança...