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( 5i ) l’ennemi sur tous les points, afin de le forcer à repasser le Jourdain. On arrive de Damas , en traversant le Jourdain, soit à la droite du lac de Tabarié sur le pont de Iacoub à trois lieues duquel est situé le château de Saffet, soit à la gauche de ce lac, sur le pont de Djesr êl-Mékanié, à très - peu de distance du fort Tabarié. Chacun de ces deux forts est bâti sur la rive droite du Jourdain. } Le 24 , le général de brigade Murat part du camp d’Acre avec mille hommes d'infanterie et un régiment de cavalerie. Il a l'ordre de marcher à grandes journées sur le pont de Iacoub, et de s'en emparer, de prendre en revers l’ennemi qui bloquoit Saffet i et de se réunir ensuite avec le plus de célérité possible au général Kleber, qui devoir avoir en présence des forces considérables. Le général Kleber avoit prévenu qu'il partoit le 2ç pour tourner l’ennemi dans sa position de Fouli et Tabarié, le surprendre et l'attaquer de nuit dans son camp. Bataille du Mont- Thabor. Bonaparte laisse devant Acre les divisions Regnier et Lasnes. Il part, le 26, avec le reste de sa cavalerie, la division Bon et huit pièces d’artillerie. Il prend position sur les hauteurs de Saffarié , où il bivouaque. Le 27 , au point du jour, il marche sur Fouli, en suivant les gorges qui tournent ies montagnes que l’artillerie ne peut traverser. A neuf heures du matin, il arrive sur les dernières hauteurs , d’où il découvre fouli et le mont T. ha-bor. Il aperçoir, à environ trois lieues de distance, la. division Kleber, qui étoit aux prises avec 1 ennemi dont les forces paroissoient être de vingt-Cinq mille hommes de cavalerie , au milieu desquels se battoient deux mille Français. Il découvre en outre le camp des Mamlouks, établi au pied des montagnes de Naplouze > apr^îs ae deux lieues en arrière du champ de bataille