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( 18 ) personne. Il laisse au Caire la division Bon , & les hommes des autres divisions qui ont encore besoin de repos. Le 20 thermidor , l’armée, composée des trois divisions Bon , Regnier et Menou , part du Caire pour joindre Ibrâhym bey , lui livrer bataille, détruire son corps et le chasser de l’Egypte ; elle se réunit à l’avant-garde du général Leclerc , et couche le 22 à Belbeys. Ibrâhym bey n’a voit pas cru prudent de l’attendre , et fuyoit vers Salêhié. L’armée étoir à quelques lieues de ce village, lorsqu’on aperçut dans le désert une caravanne escortée par une troupe d’Arabes. La cavalerie se porte aussitôt en avant, met les Arabes en fuite , et arrête la caravanne. C’étoit celle de la Mekke. La plus grande partie de ceux qui la coirposoient s’étoit réunie à Ibrâhym bey , qui emmenoit avec lui une foule de marchands avec leurs marchandises^ il avoit consenti que le reste prît la route du Caire, sous l’escorte de quelques Arabes payés par les marchands. Mais à peine cette portion de la caravanne avoit-elle été abandonnée par les Mamloi'iks , que les Arabes qui dévoient l’escorter et la protéger pillèrent eux-mêmes toutes les marchandises , sous prétexte que les marchands ne pouvoient éviter d’être pillés par les Français. Il ne restoit plus sous leur conduite qu’environ six cents chameaux chargés d’hommes , de femmes et d’enfans , que Bonaparte fit conduire au Caire , sous une escorte de troupes françaises. Dans presque tous les villages que l’armée traverse, 011 rencontre des individus qui faisoient partie de la caravanne et avoient pris la fuite-, Bonaparte les rassure, leur promet sûreté et protection i et , pour leur prouver que les promesses des Français ne ressemblent en rien à celles des Arabes , à peine est-il arrivé au village arabe de Coreid , qu’il fait arrêter le Cheykh, et le met en présence d’un des principaux marchands avec lesquels il avoit traité de l’escorte qui les avoit pillés. Le CheyLb