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( 5?6 ) Les karavanes arrivent de toutes parts. Je tâche de faire de Suez un grand entrepôt de commerce. La nouvelle organisation des finances est telle que les droits nous rendront beaucoup davantage , et que ie peuple paiera beaucoup moins. Je me débarrasse pen-à-peu des agens qui nous ont trompés i mais parmi eux j'ai trouvé un homme de talent nommé Mallem - Yacoub, qui nous forme beaucoup de troupes auxiliaires. En outre de nos troupes auxiliaires , nos demi-brigades font des recrues. La vingt-unième qui est dans la haute Egypte, a enrôle plus de 200 Egyptiens musulmans. Beaucoup de m nufactures s'élèvent : nous faisons de la bière , des draps , de la bougie, du vin , des galons dor et d'argent, des chapeaux *, une très-bonne tannerie a été établie. Les citoyens Conté et Champ/ , hommes que je ne saurois trop louer , font ici les choses les plus extraordinaires. Citoyen consul , ils méritent toute votre bienveillance j je sollicite pour eux une grande récompense nationale. L’Institut a repris ses séances : le citoyen Fourier, secrétaire perpétuel, se conduit à merveille et nous est d’une très-grande utilité. Je demanderais, citoyen consul, que vous fissiez quelque chose pour l'Institut. Le corps des ingénieurs des ponts et chaussées, et celui des ingénieurs - géographes servent avec distinction. Le premier s’occupe du nivellement de l’Egypte , et d un syrême général d'irrigation •, en outre plusieurs travaux utiles sont achevés, et quelques autres commencés. Une magnifique route plantée d’arbres des deux côtés , conduit de la place Ezbékyéh jusqu’aux bords du Nil, en traversant Boylac.j on travaille à une chaussée plantée d’arbres, qui fera le tour intérieur de la place Ezbckyéh. Tout le long des murs de la ville , qu’on répare sur tous les points , je lais pratiquer dans l’intérieur> en abattant les maisons, une route de soixante pieds de large, p‘anr^e d’arbres des deux côtés. r , , Le second corps, celui des ingénieurs-géographfs> r travaill