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( 526 ) se donner beaucoup de peine à cer égard pour faire mieux que les mamlouks. Salue et respect. Signe Abd. J. MENOU, Menou j général en chef , au ministre de la guerre. Au quartier-général du Kaire , le 2 vendémiaire an 9 de la République française. Citoyen ministre, Lorsque je suis ariivé au commandement de l'armée, les hôpitaux éroient dans un état déplorable. Cela tenoit en grande partie à l'infidélité et à l'immoralité des administrateurs. J'ai fait des changemens à cet égard : j'ai cherché des hommes probes et humains. Actuellement la nourriture des malades est excellente j. les matelas, les couvertures et le linge de toute espèce, ont été fournis en abondance. Nos officiers de santé, dirigés par les citoyens Desgenettes , médecin en chef, Larrey , chirurgien en chef, et Boudet, pharmacien en chef, se conduisent à merveille. Leur activité > leur dévouement et leur courage , sont au-dessus de tous éloges : ils ont bravé les horreurs de la peste, les dangers des combats. Aussi avons-nous fait, dans cette partie de l’armée, des pertes considérables : plus de cent officiers de santé sont morts dans les hôpitaux, ou ont été tués. Je ne puis trop recommander à vos bontés les trois chefs que je viens de nommer. J'ai cru devoir augmenter proportionnellement les ap-poinremens de tous les officiers de santé > ils éroient trop peu considérables pour ce pays-ci. J'ai cru devoir aussi leur donner plus d'influence dans l'administration des hôpitaux , et la leur faire partager avec les commissaires des guerres. Il m'a toujours paru extraordinaire que les officiers de sanré en chef n'eussent aucune police à exercer dans les hôpitaux