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I ( 5a4 ) Jni envoyé à la recherche d’une soufrière qui existe non Iclii de Ja mer Rouge, encre Qossèyï et le parallèle de Benisouef : ce seroic une découverte précieuse. . L'Egypte fourniroit du salpêtre au mou Je entier. C’est ici le moment de vous parler de notre manufacture de poudrej elle nous en fournit mille livres par jour, d’une qualité supérieure. Ciroyen ministre, celui qui la régir, le citoyen Chanipy, est un homme des plus précieux , ainsi que le citoyen Conté , chef des aérostiers , qui a été chargé de tout le mécanisme du moulin à poudre. Ces deux hommes méritent de grandes récompenses nationales : ils ont tout sacrifié pour venir ici-, ils sont l’ame de tous nos travaux •> ils ne connoissehr que l’amour de la patrie ; tout ce qu’on leur propose de faire est fait à l'instant. Le ciroyen Conté va nous établir une ligne télégraphique. 11 a fallu , pour y parvenir, tout créer \ il a laie avec ses aérostiers soixante lunettes excellentes. Il établit un moulin à foulon. J’espère que sous peu nous aurons des draps pour habiller nos troupes. Il a établi un attelier de lames de sabres ^ il fait presque aussi bien que les lames de Perse. Il a établi un martinet et une tannerie *, enfin , citoyen ministre , les citoyens Conté et Champy ne rencontrent jamais aucune difficulté dans ce que je leur propose : ce sont des hommes étonnans. Ils jouissent l’un et l’autre de toute l’estime et de la considération de l’armée : j’ai l’honneur de vous les recommander particulièrement. Salut et respect. Signé A bd. J. MENOU