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( 465 ) ni a déclaré formellement et officiellement qu'il n’avoit cet assassinat , et je suis très-sûr que sa déclaration est vraie et sincère ; et, sans entrer dans les details de ce malheureux événement qui me cause une peine inexprimable, je me contenterai de répondre aux articles de voue lettre qui ont traie à nos affaires. Si le grand-vizir a retenu à son camp l’aide-de-camp Baudot qui lui avoir été envoyé à Jebil-il-Ulam, c'est que S. E. n avoir pas jugé à propos de laisser sortir personne de son camp au moment quil se voyoit environné de ses ennemis. Baudot écoit arrêté à Jebil il-Illani , comme les officiers turks -, destinés à servir réciproquement avec lui d orages , étoient retenus au Kaire. <rt*j ^ : V Cet aide-de-camp a été envoyé à l’escadre ottomane pour être échangé' comme vous le desirez , et, dans cet intervalle ,• S. E. le capiran-pâchâ étant arrivé ici , son absence de l’escadre a fait différer l’échange désiré \ quand S. E. sera de retour à son escadre, comme l’aide-de-camp Baudot est devant Alexandrie , l’affaire de lé-change pourroir s’y conclure , si vous le jugiez à propos : mais je ne vois pas pourquoi vous faires dépendre d’une affaire qui ne regarde que vous et la Porte , la mise en Lberté de cent cinquante Anglais qui ont fait naufrage au cap Burlos. J’attends de vôtre loyauté et de votre justice que , suivant les règles convenues entre nos deux nadons pour l’échange réciproque de nos prisonniers , auquel nous sommes autorisés à travailler, vous permettrez le retour du capitaine Butai ,• de ses officiers, ?t de son équipage. lie s promesses que vous me faites, dans lespéiance de la réciprocité de ma part, ne peuvent être appliquées à cette circonstance , et je crois superflu de vous offrir en réciprocité la promesse déniés bons offices en ‘*,eUi: d’une personne qui se trouve dans une position fâcheuse que j’ai moi-même éprouvée. Je suis persuade que le Pièces d’Egypte.