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( 4>i ) nûmec Marmorissa, sur la côte d’Anatolie , où nous restâmes j usqu au 20. J'a«iyai enfin au camp turk, qui ttoit situé près d el-A rych. Il etou dix heures du soir, lorsque je débarquai; j’allai de suite a la tanre de M. Frankini, ou j’appris que sir Sidney Smith n’avoit pas encore mis i la voile, et que la convention pour l'évacuation de l'Egypte étoit déjà conclue et 3 février. Conformément à mes instructions, je ne perdis point de temps sans voir sir Sidney Smith. Je me transportai à bord du brick le Caméléon, sur lequel il étoit embarqué, et sur le point de partir pour Jaffa , afin de regagner son vaisseau. Il me communiqua tous les papiers qui avoient paru , et me fît savoir qu’il avoit enfin terminé la convention pour l’évacuation de l’Egypte. 11 s’étendit avec détail sur toutes les circonstances qui l’avoient engagé à prendre une part aussi active dans les affaires militaires de ce pays ; mais le résumé total de tout ce qu’il me dit se réduisit à ceci , autant que je puis m’en souvenir : Que le caractère de ministre plénipotentiaire dont il étoit revêtu, et qui avoit donné de l’ombrage à Constantinople, lui avoit été conféré par lord Grenville , afin qu’il pût dire à tout amiral étranger , ou à tout autre officier avec lequel il seroit en relation : « Voici des ordres de ma cour ; je repré-» sente mon gouvernement. « L’idée que la «ûreté de l’empire ottoman dépendoit de la stricte observation de la convention , l’occupoit beaucoup; et il pensoit qu’en mettant à exécution le projet d’une ruse de guerre , on rejeroit les affaires dans leur état p:>nitif. J’observai que cela avoit été proposé pour le cas où les Français n’auroienc pas été sincères dans leurs premières ouvertures, et que la sûreté de l’empire ottoman exigeoit quelque mesure vigoureuse de cette nature pour délivrer l’Lgypte de ses envahisseurs. Il regardoit le vixir comme un homme doué de talens naturels, mais sans culture; et le reys-effendy comme très-accoutumé aux affaires courantes, mais opposé à la convention au^si-bion que l’agent de Pvussie ; le premier, par des motifs o intérêt personnel, étant partisan des Russes, et espérant, en secondant les vues de ce gouvernement, s’assurer sa faveur; et le second , à cause des vues de son gouvernement , qui avoit offert des troupes auxiliaires en Egypte , et qui espéroir. probablement aftotolir es forces des Turks, afin de favoriser des projets de conquêtes sur cet empire. * . ,, L’objection que faisoir le premier, étoit qu on avo*t actO