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( 4o5 ) N°. X L I V. Lettre du commodore Sidney Smith } ou ge/jçtal en chef K le ber. Au camp ottoman à êl-A’rych , le 3o janvier i8co ( 10 pluviôse an 8 ). M ONSIEUR LE GÉNÉRAL, La restriction que vous avez, mise à votre ratification de la convention a été très-juste , et le reys-effendy ma assuré aujourd’hui que les deux variantes que vous avez fait remarquer dans les deux traductions sont admises et corrigées. On ne peut, comme vous dites, M. le général , supposer nulle intention de surprise dans une pareille aiFaire ; mais les subalternes, dans aucun pays, n’ayant la même exactitude ni les mêmes senti-mens que les supérieurs, l’attention la plus scrupuleuse esc nécessaire. il seroit superflu de recommander au général Kleber d’être sur ses gardes dans tous les cas. J’ai l’honneur d’être , etc. SIDNEY SMITH. N°. X L V. Sidney Smith au citoyen Pousslclguc3 administrateur-gin ira l des fin an ces, A bord du Tigre, le 8 mars i8ôc ( 17 ventôse an 8 ). Je me suis empressé de me rendre devant Alexandrie à l'instant que j'ai pu compléter l’approvisionnement de mon vaisseau, pour vous faire part d'une manière détaillée des obstacles que mes supérieurs ont mis à l’exécution de toute convention de !a nature de celle que j’ai cru devoir admettre , n’ayant pas alors reçu les instructions contraires qui me sont parvenues en Chypre le 22 février, en date du 10 janvier. Quant à moi même , je n'hésite rois pas de passer par-dessus tout arrangement d’ancienne date pour soutenir ce qui a été lait le i\ or 01 janvier ; mais ce seroit tendre un piège à mes braves antagonistes, si je les cncourageois à s’embarquer 5 je dois à l'armée française et à moi-même de ne pas lui laisser ignorer cet état actuel ‘les choses que je travaille cependant à changer. En tout cas , j