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( 374 ) mençanc à détruire par des escarmouches les Français qui s’y trouvent, il es: impossible qu’il n’y ait pas de sang répandu. Les circonstances ne me peimect <nt pas de retarder la marche de mon armée , nous ne . ourlions pas en conséquence prendre des arran-"emens conciliatoires , si nous ne profitions pas du temps qui s’écoule. Si donc vous êtes toujours dans les dispositions que vous avez manifestées , il importe que vous veu* hâtiez de faire arriver vos dé égtiés à bord du Vaisseau de mon ami Smith ; mais comme les vents contraires et les mauvais temps ont éré cauce du retard qui a eu lieu jusqu'à présent , j’ai écrit au commandant Smith que , dans le cas ou les délégués seroient a son bord , il les conduisit à mon quartier-général de Ghazah, où ils seront a l’abri de pareils accidens et des orages. Mais si vous n’avez pas encore envoyé vos délégués à bord du commandant Smith , et que vous soyez toujours disposé à terminer l'affaire de l’évacuation de l'Lgypté sans effusion de sang, je vous engage à envoyer par terre vos délégués à Ghazah; et dès qu’ils y seront rendus, i] n'y aura plus d’hostilités de part et d’autre. Dès que vos envoyés seront arrivés à Ghazah , j'inviterai le commandant Smith à s’y rendre , et l’on s’occupera d’arranger et de consolider l’affaire de l’évacuation de l’Fgypte , dans l'endroit qui sera désigné à cet effet sur le rivage de cette ville. Comme vous me mandez dans toutes vos dépêches que votre volonté n’est point de répandre du sang, et que le succès de l'affaire dont il s’agit seroit un moyen pour rétablir l’ancienne amitié entre la sublime Porte et les Français, je vous fais savoir parla présente, dont Mousa, tartare , est porteur, que de pareilles dispositions ne peuvent jamais être rejetées par la sublime Pore, parce qu’une semblable conduite seroit contraire à son équité et à notre loi. J’espèie que lorsque vous aurez reçu cette lettre, et que vous en aurez compris le contenu, vous agirez ainsi que vous l'annoncez dans vos lettres précédentes, et d’une manière conforme à votre intelligence et à la connoissance supérieure que vous avez des affaires. Y O U S E F pâchâ