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( 353 ) deux ou trois cents malheureux qui, dans lès horreurs dJun » massacre prémédité, poutroient échapper au feu de nos « vaiseaux et au fer des Ottomans, des mamloùks et des »> Arabes. » Cette interprétation de la pensée des ministres anglais se trouve parfaitement expliquée par la mission de Mener , secrétaire de lord El gin > ambassadeur anglais près’la Porte. Cer agent a laissé dans ses papiers l'aveu de cette mission. Il sya-gis«oit de porter <ir Sidncy Smith à favoriser l’exécution de ce qu’il appelle naïvement une ruse de guerre relativement a l'évacuation de l'Egypte par les Français. Après une convention soleil* nelle et dans le cours de cette exécution , que pouvoir être cette ruse de guerre qui devoir naturellement répugner à la loyauté d’un militaire , sous quelque gouvernement qu’il serve , et qui répuena en effet à celle de sir Sidncy Smith - que pouvoit-dle être, dis-je, sinon la destruction de cette perf de armée qui, selon M. Dundas, a\voit servir a exemple , et que ce ministre auroif reproché, a lord Elgin d'avoir laissé revenir jur le piyage ou elle s'embarqua ? : . Du reste la .correspondance infercepçp de cet agent ajoute aux preuves déjà acquises des ..pouvoirs donnés à Sidney Smith. Le commodore explique lui-jnême. à Morier les motifs du titre qu’il a reçu de lord Gr envi lie, et du droit qu'il lui a conféré de représenter son .gouvernement , et l’agent du lord Elgin noüs apprend que ces pouvoirs croient l’objet de la jalousie secrète de J’ambassa-deifr ) et donne à conclure que ruse de guerre projetée par celui-ci avoir pour but Se* ^e remettre en mesure auprès de son .gouvernement , d’effacer par un service plus signalé la gloire que l’évacuation tranquille de l’Egyptè par l’armée française avoir acquise au négociateur d’êl-A’rych , et de se rendre enfin recommandable aux yeux des ministres par la violation d’un traire et l’extermination d’une armée ennemie. Sir Sidncy Smich , il faut le dire , a fait preuve de plusse bonne foPdans'cette circonstance qu’il n’en monrra quand , pa£ une intrigue pën dirne d’iïh militaire qui se respecte., il écrivit au général Ditgua , commandant alors1 en Egypte, pour lui proposer de repaie,- en fKtffte avec ses r ouges jpendant que le général <a chefétoit eirSyrie. Au moins est-il in ontestablë cj’iycj il momie plus de discernement 'et .de sagacité. Dans la disçiission'’qtii eut. lieu entre ret officier ht 1 Vent; de ' lord Flgin , le commodore ne dissimule pas qim la ruse'de guet te n'ahuri oit qu’a remetre en Egypte'' les dhüfe's dans b tut cù elles éco:ent précédemment. Il connoissotr mieux que M. Dund&$> et les lords Elgin et Keith , Pièces d'Egypte. ^