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( 336 ) devant la neuvième demi-brigade. Cette compagnie sô forme aussitôt pour recevoir la charge, et fait éprouver une perte considérable à l'ennemi; la rue étoit comblée de cadavres : quelques chefs réussiient à se soustraire à la mort en abandonnant leurs chevaux et se jetant dans les maisons voisines du canal qui traverse la ville , et par où ils se sauvèrent. Voulant exécuter le premier ordre quelle avoit reçu , cette troupe de braves alla enclouerla pièce qu'elle ne put enlever. On ne sauroit trop louer son courage et son audace. Il y eut dans cette expédition au moins 4.00 maisons de brûlées, et plus de 800 osmanlis et mamloùks y périrent, parmi lesquels beaucoup de chefs ; notre perte fut beaucoup moindre. Le général Belliard fut blessé, ainsi que le chef de brigade Brun , de la douzième légère*, le chef de bataillon Mastin , de la treizième,. reçut un coup de poignard en enlevant la tranchée de l'ennemi au bas du Santon. Le jour fit cesser le combat, et nous prîmes les postes d'où l'ennemi avoit été chassé. Cependant la lassitude des assiégés succédoit au fanatisme , que chacun de nos succès refroidissoir. Les cheykhs , avec lesquels le général en chef avoit conservé des relations secrètes, porroienc les réclamations du peuple aux chefs de l'armée turke, et leur représen-toient qu'une plus longue résistance entraîneroit la ruine totale de la ville, sans avantages pour le grand-vizir. Mourad-bey avoit, dans le même temps, fait entrer dans le Kaire Osman-bey Bardissi, pour offrir à Ibrahirn-bey et Nasif pacha sa médiation , et les engager à capituler» Ceux-ci firent de telles propositions, qu il ne voiiluc pas en parler lui-même au général en chef ; mais 1 ni envoya Osman*bey Bardissi , avec Osman-bey Lascar, de la maison d’Ibrâhîm , et Osman agha , de la maison u grand-vizir; ils se trouvèrent au quartier* généra PLnJjn l'attaque du 28. , t . pn Le général en chef leur donna, le lendemai