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( 335 ) lies , et lui causer par ce moyen le plus de mal en exposant le moins de monde possible, Lfs T utks étoienc fortement retranchés dans la maison de Svicrié Fauné, qui flanquoic leur gauche sur la place de l’Ezbékyéh. L explosion de la mine , que nous y avions pratiquée depuis quelques jours , devoit être le signal de l’attaque \ elle se fit à 1 entrée de la nuit avec un succès complet. Les osmanlis et mamloùks, qui dôfendoient ce poste nombreux, furent ensevelis sous ses ruines : à l’instant le combat s’engagea de toutes parts ; la division du général Friant formoit la droite et le centre -, le général Donzelot dirigeoit l’attaque de droite où se tenoit le général Friant \ elle é:oit composée de cétachemens des soixante-unième , soixante - quinzième, et quatre - vingt - huitième demi-brigades. ; Le général Belliard commandoit l’attaque du centre , formé de la vingt unième légère et d’un détachement de la vingt cinquième de ligne, sous les ordres de l’adjudant-général Duranteau. Le général Régnier attaquoit en même temps par la gauche avec le plus grand succès-, les troupes que commandoit sur ce point le général Robin étoient détachées des vingt-deuxième demi-brigade légère , neuvième, treizième , et quatre-vingt-cinquième de bataille. Par-tout on se battoit avec un acharnement extrême. La division du général Régnier , qui pénétra fort avant dans la ville par la porte dite Babel-Charich , incendia une partie des maisons de ce quartier , et tua beaucoup d’ennemis \ la troisième compagnie de carabiniers de la vingt-deuxième demi-brigade légère avoit ordre de s emparer d’une pièce de canon de l’ennemi, placée sur une tour d’où elle battoit le poste du Santon. En traversant, pour y arriver, les maisons de terrasses en terrasses, elle rencontra sur sa route, au débouché d’une rue, Nasif pacha et Assan-bey gedaoni, avec un grand nombre de mamloùks et d’osmanlis qui fuyoien