( 3i5 ) L armée avoit éprouvé de grandes fatigues dans cette journée 3 elle^ prit quelque repos sous les tentes de l'ennemi : aussitôt après que j’eus donné les ordres pour le départ du lendemain , le silence de la nuit me permit d’entendre le canon qui se tiroit au Kaire. J’avois laissé dans cette ville la trente - deuxième de bataille et des détachemens de différons corps , ce qui formoit deux mille hommes environ 3 prévoyant qu’une émeute générale menaçoit ces troupes , j’avois ordonné qu elles se retirassent dans les forts 3 et le général Verdier, à qui j’en avois laissé le commandement, avoit pris pour instruction de se borner à maintenir les communications entre la ferme d’Ibrâhim-bey, la citadelle et le fart Gamin. Le général Zayonch...