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( 302 ) à Sioùc ; pour de là aller, par Qosséyr , rejoindre à Médine Yousef pacha son ancien maître. Aujourd’hui l’on Mit qu’à l’approche de Mourâd , Derwich a abandonné son camp et ses bagages , et >’esc sauvé sur la rive droite avec quelques hommes. L’on ajoute que des beys ont aussi passé le Nil, et sont à sa poursuite. On porte à 75,000 piasires la caisse de ce pacha qui a été prise. D’autres disent que ce pacha est arrêté , et qu’on doit vous l’envoyer. Demain ou après-demain je serai mieux instruit. Pendant le siège ce pacha étoit descendu jusqu a Bebéh, où il ne resta que deux jours. Ayant appris le résultat du siège , il retourna de suite. Il fut d’ailleurs abandonné par les Arabes et les paysans qu’il avoit amenés. On en porte le nombre à huit ou dix mille à pied > et à deux à trois mille à cheval. Les Arabes de Mahamout, Bé-nisouef de Korain, les Latrons , les Gemmes > les Ta-houis , les Zedds > étoient de ce nombre. Ils habitent dans le premier arrondissement. La troupe de Derwich étoit de cent cinquante janissaires, et de cinquante à soixante hommes à cheval ; plus un kyachef dlbrâhim-bey, avec environ vingt-cinq Mam-loùks. En descendant, ce pacha devoit encore augmenter son armée. Elle a commis assez de désordres dans ce canton pour faire regretter les Français. En passant , Osman-bey êl-Achqar a recommandé au cheykh de Bebéh de bien recevoir les Français. Il est au surplus public dans le pays que fvîcurâd , salué par les cheykhs de plusieurs villages et de Minié, leur a répondu : Je suis actuellement un sultan français; les Français et moi 11e sommes qu’un. Signé DONZELOT