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( 267 ) Je compte erre rendu en France avec l'armée au plus tard à la fin de prairial. Salut et respect. Signé KLEBER. KLEBER j général en chef , au dyvân du Kaire et à ceux des différentes provinces de l'Egypte. Au quartier-général de Salêhié, le 12 pluviôse , an de la République française. Vous connoissez depuis long - temps l'intention constante ou est la nation française de conserver ses anciennes relationsavec l'empire ottoman. Mon illustre prédécesseur, le général Bonaparte , vous l'a plusieurs fois déclaré depuis que les circonstances de la guerre nous ont conduits dans ce pays. Il ne négligea rien pour dissiper les préventions que Ton avoir inspirées à la Porte , et qui l'avoient entraînée dans une alliance également contraire à ses intérêts et aux nôtres. Les explications qu'il envoya à ht cour de Constantinople ne purent rétablir cette union si désirable y et la marche du grand-vizir sur Damas lui ayant offert un moyen de Communication plus direct, il ouvrit avec lui des négociations, et me confia le soin de les terminer , lorsque des intérêts majeurs l’obligèrent de se rendre en Europe. Je les conclus aujourd'hui, et remets ce pays entre les mains demotre ancien allié. Le rétablissement du commerce de l’Egypte sera le premier effet de ce rapprochement. Les Français y trouveront l’avantage de rompre une alliance qui désormais seroit sans motifs •> et ce traité sera la première clause d’une paix devenue nécessaire aux nations de l'Occident. Les principes d'après lesquels nous avons gouverné l’Egypte vous sont assez connus. Nous avons maintenu et respecté votre religion , vos lois , vos usages , et la jouissance de tous vos biens. Nous ne laissons parmi vous le souvenir d’aucune violence. C’est à vous que le